Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Objectif Montréal
4 août 2008

Vingt ans... dans les dent!

FrancoUn énième festival se tenait à Montréal depuis le 24 Juillet, les Francofolies. J’en ai donc profité pour prendre le pouls de la scène francophone de Montréal à travers quelques concerts gratuits : 

3 gars su’l sofa
Caïman Fu
Xavier Caféine
Vincent Vallières
Dany placard
Mononc’ Serge 

Et pour la soirée de clôture, j’ai opté pour la zone Molson Dry avec Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube plutôt que Diane Dufresne sur la grande scène. C’était plus panache. 

Je suis donc arrivée vers 19h à la soirée "20 ans... dans les dents!" alors qu’Alexandre Désilets chantait déjà. Je dirais rien d’extraordinaire en ce qui concerne sa performance.

Gatineau a ensuite fait son entrée sur scène vers 19h45, en même temps que les premiers effluves de pot. Deux batteurs torse-nus arborant l’un un masque de loup, l’autre un masque de gorille, un chanteur parlant dans un téléphone-micro et un deuxième chanteur particulièrement déchaîné changeant de T-shirt (à essorer) toutes les 3 chansons: de vraies bêtes de scène.
Et puis ils n’ont pas hésité à bénir le public, avant de s’adresser directement à Jésus (Ça c'est panache!). D’ailleurs Jésus il a été très sollicité ce soir là puisque Malajube aussi ils lui ont parlé dans une de leur chanson. C’est incroyable comme il est populaire ce Jésus, je me demande comment il fait.

Pour Karkwa je suis allée manger donc je n’ai vu que deux chansons. Je dirais rien d’extraordinaire là non plus mais le public a eu l’air d’apprécier. 

Et puis c’était finalement au tour de Malajube. Les membres du groupe investissent un à un la scène sous les cris de la foule et là, stupeur, c'est la faute impardonnable pour le chanteur (si jamais j'avais été en train de crier moi aussi [mais vous imaginez bien que non] mon cri se serait immédiatement transformé en ridicule couac apeuré pour finir en sanglot étouffé). J'ai envie de dire, même quand on est une rock-star on ne met pas de pantalon violet moulant ringard. Non! Du coup son micro il n’a pas fonctionné tout de suite. Au moins la prochaine fois il portera du orange...
Et quelques chansons plus tard, la même rock-star lançant sa guitare dans les airs avant d’en prendre une toute neuve: « Mine de rien, ça fait du  bien de gaspiller »... Ba oui, mine de rien.
Sinon je tiens à saluer le jeu de jambes intrigant de l’homme derrière son synthé. A certains moments je me suis même demandé si c’était toujours les siennes…
En tous cas Jambesils ont dû apprécier davantage ce concert que celui qu’ils avaient donné au Tro Ar Bed il y a deux ans devant deux pelés et trois tondus (sans exagération), puisque dimanche soir on était plusieurs milliers entassés devant la scène.

Allez Pierre, en visionnant la retransmission télé image par image, je suis sûre que tu peux me retrouver. Un petit indice, je portais un jean et des tongs.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Et un petit dèj sympa en plein centre-ville! J'avais complètement oublié ce France-Brésil par contre.
G
Le Tro Ar Bed, oh oui, quel beau souvenir... Une affiche avec une magnifique tête de loup, un village indien, un dompteur d'ours, et surtout un mémorable France-Brésil. Grosse soirée je dois dire!
Objectif Montréal
Publicité
Articles récents
Archives
Publicité