Week-end à Tadoussac-Québec: Jour 1
Cet article ne sera intégralement pas traduit en anglais.
Vendredi 9h45, rendez-vous devant l’université. On est répartis en petits vans d’environ 15 personnes, et on décolle pour Tadoussac une 1/2 heure plus tard. Une nouvelle occase s'offre donc à moi pour rencontrer d’autres téméraires étudiants étrangers (comprenez "français" globalement)...
13h environ : On s’arrête sur un parking dans la très charmante petite ville de St-Anne-de-Beaupré. En réalité, il s'avère qu'elle est relativement plus petite que charmante, mais passons. Il est temps de se ravitailler et j’ai donc testé pour vous, le Mac Do québécois. Je vous l’accorde, harassée par le voyage, j’ai cruellement manqué de discernement et je n’ai pas choisi le "joyeux festin" (équivalent du Menu-enfant français pour ceux qui ne sauraient pas). Comme je sens que votre déception est grande, je m'engage cependant à me rattraper à l’occasion d’une future chronique gastronomique… Le menu que j’ai choisi s’en est finalement pas mal sorti ceci dit.
Bref, une heure après, on reprend la route. Autant il pluviotait à St-Anne-de-Beaupré, autant là le temps est devenu carrément enrhumé. Jusqu'à l'arrivée, on a traversé régulièrement des bougres d'amas de brouillard. Pas facile d’admirer le paysage. Grâce à mon appareil photo équipé de la toute dernière technologie "brouillardjet'emmerde" (c'est son nom je n'y peux rien), il m’a toutefois été possible de vous ramener quelques photos.
Enfin, on arrive au traversier. L’auberge n'est qu'à deux pas sur l’autre rive et la traversée ne prend seulement que quelques minutes. Je profiterai donc de ce bref interlude pour vous présenter mon équipe de van (et son chauffeur, derrière l’appareil)...
Arrivés à l’auberge, on est cette fois répartis en chambrées, puis on teste la moellosité des canapés en attendant que tous les vans arrivent à destination.
Avant le repas, toute la troupe se dirige pour une ballade de nuit dans le fjord du Saguenay situé seulement à 3 minutes de l’auberge. Le temps n’ayant pas changé d’un poil et la nuit étant toute aussi éblouissante ici qu’en France, vous comprendrez que je ne vous mette pas de photos.
Au retour, un joyeux festin (toujours pas le Menu-enfant...) n’attend plus que nous. On s'attable donc poliment et on attaque directement avec une soupe au barlé, précédant le moment fatidique de la dégustation de phoque. Cuit voire cru pour les plus audacieux. Bien sûr, n'écoutant que mon courage, j’ai goûté aux deux (ok, ce n'est peut être pas de l'audace, mais juste de la stupidité dans mon cas...), et bien, incroyable, je ne suis toujours pas décédée. Bref, on enchaîne ensuite avec une tourtière du lac, et on termine enfin par un pudding chômeur. Tous ces plats aggrémentés de quelques verres de Caribou. Eh non (vous êtes vifs décidément...), il ne s’agit de la bête à poils, mais seulement d’un gouleyant nectar (vin-whisky possiblement) à boire cul sec après avoir beuglé tous ensemble "Caribooou"! (Oui Maman, il m’arrive de boire, mais c’est pour la bonne cause tu vois bien).
Le repas terminé, on a alors plusieurs possibilités : écouter les chansonniers dans la pièce d’à côté, discuter dehors près du feu, visiter LA rue de Tadoussac (l’action se déroulant de nuit, l’affluence y est à son maximum vous l’aurez deviné), ou devenir sourd dans la "boîte de nuit" en face de l’auberge. J’ai testé, tjs au péril de ma vie on s'entend, 3 de ces activités. Saurez-vous deviner lesquelles ?
Ces images sont susceptibles de renfermer des indices, ouvrez l'oeil...
2h du matin: on songe à rejoindre nos lits vu qu’on se lève à 7h…
A suivre...