Hisse et ho, hisse et ho, San Francisco!

Bon, ce week-end était un we de 3 jours au canada, donc j'en ai profité pour voyager... jusqu'à San Francisco, pour accompagner Marion qui y démarrait un road-trip.
Et là, c'est le drame. Ce voyage a été un magnifique fiasco. Oui parfaitement, je suis en train de râler alors que j'ai été à San Francisco, mais ne me jetez pas la pierre, Pierre, lisez la suite.

Initialement, vendredi 16, nous prenions le car vers 21h à Montréal, direction New-York, où on avait quelques heures pour nous rendre à l'aéroport. Là, n'ayant pas réservé notre billet en même temps, on devait alors prendre chacune notre propre vol (de compagnies différentes) à une demi-heure de décalage, et se retrouver à San Francisco vers 12h.

Mais bon, notre voyage a commencé à cafouiller une fois arrivées à NY.
Au lieu d'1h pour faire le trajet gare-aéroport, on a mis 2h30. Métro qui n'arrive pas, puis au changement de métro, ligne coupée suite à objet ou je ne sais quoi sur la voie...
On arrive quand même à l'aérogare et on se quitte pour rejoindre nos terminaux respectifs. J'arrive au mien à 7h40. N'ayant aucun bagage à enregistrer, je me dis qu'1h pour faire le check-in (c'est à dire imprimer mon billet à partir de mon billet électronique) et passer la sécurité, c'est au poil (mon avion décollant à 8h38). Que nenni... A mon arrivée, je rejoins la file d'attente pour faire le check-in, où j'apprends que tous les ordinateurs sont tombés subitement en panne. Personne ne peut s'enregistrer. Je patiente donc tranquillement, observant les files d'attentes s'allonger.
8h10. Toujours rien. Je commence à prendre quelques photos pour m'occuper.
8h35. Enfin, la situation se débloque et les ordinateurs repartent. Mon avion décolle dans 3minutes, je suis douzième dans la file d'attente et je suis plutôt bien placée...
8h45. J'accède à l'ordinateur. Je rentre le numéro de réservation etc, et l'ordinateur affiche "plus de check-in pour ce vol". Gloups. Je tente un petit "please" à l'hôtesse mais elle s'occupe de mes voisins empotés. Je patiente.
8h52. Elle me prend en charge. "Oh, il n'y a plus de check-in pour le vol". Sans blagues. Elle m'inonde d'excuses et m'édite un billet pour le vol suivant. Embarquement prévu à 10h20 et décollage à 11h. Soit. Marion va donc arriver 2h avant moi à San Francisco, sans se douter le moins du monde que j'ai changé d'avion. Nous n'avons pas de portable, et aucun moyen de communiquer. J'ai seulement pris l'adresse de Jill (qui nous héberge) mais c'est Marion qui a les indications pour s'y rendre. Bien bien bien...
9h15. J'ai passé la sécurité et me retrouve dans la salle d'embarquement. J'y retrouve mes voisins empotés et quelques-uns des 12 qui étaient devant moi. Effectivement, même s'ils ont réussi à faire leur check-in pour le vol initial, le temps qu'ils passent la sécurité et rejoignent la salle d'embarquement, l'avion était parti... Il y aurait comme un petit manque de communication entre les services dans cet aéroport. Ils ont décollé sans même se rendre compte qu'il leur manquait une dizaine de passagers. Bref, les malchanceux d'avant moi sont donc en train de faire changer leur billet pour un autre vol.
10h30. Les malchanceux d'avant moi sont toujours en train de faire modifier leurs billets et l'embarquement n'a pas commencé.
10h55. Je rejoins enfin l'avion. Tout n'est pas perdu, je suis du côté hublot.
12h. Le pilote se confond en excuses pour le retard et on décolle finalement.
Le vol se passe sans aucun problème. J'ai juste l'agréable surprise de constater que les repas sont payants, et uniquement par carte de crédit. Chouette, je n'ai pas mangé depuis 6h ce matin et je dois arriver vers 15h à San Francisco (soit 18h heure de NY).
14h50. L'avion se pose enfin en Californie. A moi lunettes de soleil, palmiers et californiens!
Une fois débarquée, je tente en vain de retrouver Marion et finis par appeler Jill dont j'ai pris le numéro par pur hasard:

- "Ah Marion? Oui oui ba l'autre Marion est en route, tu connais le chemin?
- Hum... Non.
- ...Ah. Bon écoute, tu prends le métro machin, tu t'arrêtes à l'arrêt truc, là tu verras la rue appelée machin-chouette. Ah non c'est pas ça attends, la rue c'est truc-muche. Ensuite, tu...
- Jill, ça va couper, je n'ai pas assez d'argent...
- quoi?
- Ça va trancher! Ça fait bip bip.
- Ah ok. Alors donc, tu prends ensui...clic".

Joie, ça a coupé. De toutes façons, je n'ai pas compris la moitié de ses explications en anglais. Je pars donc dans l'aéroport à la recherche du stand information.
Munie de tous les plans qu'il me faut et après avoir retiré un peu d'argent, je pars enfin en direction de chez Jill.
Premier métro: panne... Snif. Heureusement il ne met pas si longtemps à marcher de nouveau.
17h. Je débarque enfin chez Jill et y retrouve Marion. Après quelques explications, j'apprends que l'avion que je devais prendre initialement a finalement rebroussé chemin pour récupérer ses passagers oubliés, passagers qui se trouvaient avec moi dans l'avion suivant... Mon avion initial est donc arrivé avec 2h de retard à San Francisco, 2h pendant lesquelles Marion m'a attendue, mais voyant que je n'étais pas dans l'avion à son arrivée, elle est allée rejoindre Jill. Il reste quand même un mystère: je suis arrivée après mon avion initial, qui est pourtant revenu nous chercher. Mais qui a-t-il embarqué quand il est revenu??

Bref, on est maintenant réunies, et on décide de repartir tout de suite et de profiter des quelques heures de samedi qu'il nous reste pour commencer à visiter un peu.

On a donc pris le cable-car, le fameux tramway qui parcourt les rues de San Francisco, pour rejoindre une non-moins fameuse rue: Lombard Street. Cette rue est spécialement connue (pour les non-férus de rues...) pour ses 8 virages en épingles qui ont été pensés afin de réduire la pente (initialement de 27°) trop abrupte pour que les voitures puissent la remonter.
On est ensuite redescendues sur le port flâner un peu avant d'aller louer des vélos pour 24h.
Vélos en mains, on a continué à se balader sur le port, on est allées voir les phoques qui se prélassent sur les pontons de PIER39 et on a été manger une spécialité du coin: le clam chowder. Il s'agit en fait d'une soupe crabe-crevette (plutôt épaisse, genre avec quelques PDT dedans...) servie dans une boule de pain creusée. Pas mauvais du tout.

Et finalement, on a décidé de rentrer puisqu'on devait se lever tôt le lendemain matin. Un retour plutôt mouvementé...

Comments

[bri]

à mon avis, tu es maudite avec les avions .....pour ton retour cet été, prévois plutôt ta bouée canard, et rentre à la nage !